Jeu « historique-réaliste », Pavillon Noir n’en est pas moins un jeu épique, dans la plus pure tradition des romans et des films de cape et d’épée. Les actions d’éclat de quelques héros intrépides pourront donner naissance à une véritable légende, que les conteurs des générations futures narreront avec crainte et respect… N’avez-vous jamais rêvé de passer à l’abordage d’un galion espagnol en vous balançant au bout d’une drisse, fauchant les têtes au passage ? De vous battre en duel au lever du soleil, pour montrer à votre arrogant adversaire toute l’étendue de votre science de l’escrime et la supériorité mortelle de vos bottes les plus secrètes ? De partir à la découverte de rivages lointains et de pays mystérieux, où, dit-on, dorment les trésors les plus fabuleux ?
À vous, maintenant, de hisser les voiles, et d’entrer dans l’histoire par la grande porte !
De la plus ancienne Antiquité jusqu’à notre époque moderne, l’ombre des pirates a toujours flotté sur les mers du globe. Pavillon Noir est centré sur les siècles les plus, célèbres de la piraterie, situés entre la Renaissance et la période napoléonienne. Cinq périodes importantes et bien différentes rythment l’épopée glorieuse et tragique de ces forbans des mers :
Les prédateurs des Caraïbes (1530-1620) : aventuriers mi-corsaires, mi-trafiquants comme Drake, Hawkins ou Heyn, ils s’attaquent à tout ce qui peut rapporter de l’or, des villes aux flottes au trésor. Leurs activités affaiblissant les échanges commerciaux, ils rendent le trafic illégal nécessaire et vendent aux Espagnols ce dont ils ont besoin, comme des esclaves, en échange de leurs productions.
Les gueux des mers (1560-1580) : les « gueux des mers », nom qui leur fut attribué par un diplomate espagnol, participèrent à l’indépendance des Provinces Unies protestantes (Pays-Bas) contre les Espagnols catholiques. D’abord « gens de sacs et de corde », puis organisés en une véritable armée par Guillaume d’Orange, leurs victoires sur mer compensèrent les défaites du leader de la révolte. Les massacres des gueux répondirent aux massacres perpétrés par le Duc d’Albe, envoyé par le roi d’Espagne Philippe II afin d’exterminer les hérétiques.
La flibuste (1620-1700) : la grande époque de la Tortue et des « boucaniers »… Ce sont les premières installations des Français et Anglais dans le Nouveau Monde qui marquent le début de la flibuste, vers 1620. Cette période constitue également un cadre parfait pour des aventures de cape et d’épée ! L’épopée des flibustiers culmine en 1660, alors que la relative rareté des navires pousse les aventuriers à s’attaquer aux villes elles-mêmes, lorsque, sur l’initiative du Roy de France, les anciens repaires de forbans se transforment en véritables colonies, vers 1690-1700…Les flibustiers désormais inutiles deviennent des parias et se tournent vers la piraterie.
Revivez les exploits audacieux des Frères de la Côte, aux côtés d’Henry Morgan ou de Nau l’Olonnois, et sus à l’Espagnol, dont les navires regorgent d’or et de richesses !
Les pirates (1700-1725) : l’âge d’or de la piraterie ! Les pirates sont avant tout des corsaires et des flibustiers au chômage. Cette époque correspond donc aux périodes de paix entre les puissances européennes. Le vent de la révolte balaie avec rage les mers du globe de 1700 à 1750. Les plus grands pirates ont sévi sur la mer des Caraïbes entre 1713 et 1725. Le métier de pirate est vieux comme le monde, mais c’est entre 1700 et 1750 qu’ils véhiculent une forte idéologie de révolte libertaire. Edward Teach, dit « Barbe-Noire », John Rackham, surnommé « Rackham le Rouge », l’effroyable Edward Low… Tous ces seigneurs des mers ont marqué de leur sceau sanglant la période reine de la piraterie. Bien peu ont échappé au gibet… Serez-vous de ceux-là ?
Les derniers corsaires (1683-1810) : les corsaires ne représentent pas le même idéal que les pirates, mais leurs aventures sont, elles aussi, entrées dans l’histoire. Les actions d’éclat des corsaires français sont naturellement contemporaines des périodes de guerres importantes. Institués par Colbert en 1683, les corsaires disparaissent à l’abdication de Napoléon en 1810. La fin du XVIIIe siècle est aussi un cadre parfait pour des aventures d’officiers de la marine de guerre (Royale française, Royal Navy anglaise, etc.). Armé pour la course d’une lettre de marque, partez à l’aventure au nom de la Couronne ! Rejoignez les rangs de Surcouf et de Duguay-Trouin, dont les légendes hantent encore les rues de Saint-Malo…
Quelle que soit la période choisie, nos aventuriers évolueront principalement dans le décor paradisiaque des Indes Occidentales (caraïbes), qui convient parfaitement à leurs activités.